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L'air du large, là dehors
26 mars 2010

7

S'installer au cœur tremblant de «soi-même». Là où justement il n'y a peut-être plus de «soi-même», mais une étendue sauvage qui invite à l'aventure de la vie. S'installer en nomade. Ou en vagabond.
Cela peut-il se faire à deux? Ce «vide» peut-il être partagé? La fidélité «à soi» s'accommode-t-elle de la fidélité à l'autre? Ces questions sont peut-être mal posées. Il n'y a pas «quelque chose» (fût-ce le vide!) à partager, mais un chemin à tracer. Il n'y a pas de «moi» à qui être fidèle, aucune identité à préserver, mais comme un flux à laisser couler dans le vaste dehors où se résout l'«intériorité».

Résoudre la nébuleuse illusoirement une de «notre être» en multiplicité d'étoiles qui dansent. Vivre le flux et la contradiction, les éprouver presque dans sa chair.
Ne pas renoncer à la splendeur du vagabond. Trouver le moyen d'un engagement, s'il y en a, qui soit un engagement vagabond.

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